Information Internet

La société BNT, nouvel opérateur du réseau internet communal, est toujours en attente d’un branchement à Bonnevaux Village. Ce branchement nous permettra de mettre en place les éléments manquants à notre réseau et permettra à BNT de vous fournir internet.
La période de fêtes ralentit le processus mais nous devrions obtenir ce raccordement dans le début de la semaine prochaine. Après quoi il faudra compter 4 à 7 jours pour que les abonnés reçoivent le débit.
Nous espérons éviter le black-out ou le rendre le plus bref possible. Une solution de secours est envisageable durant les quelques jours d’interruption. Elle serait d’un débit minimum mais permettrait peut-être de communiquer. Nous oeuvrons au mieux et touchons bientôt au but. D’ici là nous vous souhaitons une très belle Saint Sylvestre.

Vendredi 11 décembre: dernières nouvelles du réseau internet communal

Afin d’anticiper le futur départ d’R’Net, la commune travaille à ouvrir son réseau internet à plusieurs opérateurs. La société BNT étant la seule à s’être positionnée pour le moment comme client de ce réseau, la mairie a organisé une nouvelle journée de travail le lundi 7 décembre 2020 en accord avec cette dernière.

Étaient présents à cette journée de travail Mme le maire Roseline Boussac, le premier adjoint M. Frédéric Vidal, les élus Mme Eliabelle Boussac et M. Jordan Rigaud, les habitants Mme Marie Carraggi, M. François Léonard et M. Georges Matichard ainsi que M. le maire de Saint Bresson, M. Patrick Darlot et M. Pascal Rullier, gérant de la société BNT.

Le but de cette journée était de lister le matériel existant et apprécier son état, de lister le matériel manquant et de chiffrer le coût de remise en service du réseau après l’abandon de la société R’Net. Il s’agissait également de faire un point sur l’ensemble de la partie administrative à mettre en place entre le Pays Cévennes et la commune, entre la commune et BNT et entre BNT et ses abonnés.

Durant les jours suivants nous avons finalisé nos dossiers et organisé deux nouvelles réunions. L’une ayant permis aux habitants, Mme Marie Carraggi, M. François Léonard et M. Georges Matichard de présenter le projet à l’ensemble des conseillers, l’autre, entre membres du Conseil a permis de prendre une décision avec l’avis du percepteur et d’un avocat.

Contre ces deux derniers avis nous avons finalement décidé de donner une suite favorable au projet sous plusieurs conditions.

La première étant de faire payer un droit d’entrée aux abonnés BNT. C’est-à-dire que de la même façon qu’un client doit payer des frais de mise en service ou de matériel chez d’autres opérateurs, il devra s’acquitter de frais de mise en service de 50€ par abonnements après quoi il paiera son abonnement 34,90 € par mois pour un accès internet illimité. Ce droit d’entrée permet à la mairie de rembourser une partie des investissements originels nécessaires au projet.

La deuxième condition est que le coût de gestion et d’entretien du système ne dépasse pas le montant de la rétribution allouée par BNT pour l’utilisation dudit système. Si les frais d’entretien s’avèrent plus élevés que la rémunération attribuée, le Conseil Municipal se réserve le droit de ne pas effectuer l’intervention. Nous envisageons le projet comme une opération blanche pour les caisses de la commune. Il doit coûter ce qu’il rapporte.

La troisième condition est que l’entretien et les pannes éventuelles fassent d’abord l’objet d’un diagnostic et d’une réparation par un groupe d’abonnés bénévoles et habilités par la mairie avant d’être confiés à un prestataire extérieur sous réserve du coût de l’opération.

La mairie est volontaire et fera de son mieux pour donner accès aux meilleures offres de communication aux habitants mais se dégage de toutes responsabilités quant à la qualité des services fournis.

Si le projet rassemble le nombre suffisant de 20 abonnés alors nous effectuerons les démarches administratives afin de le mettre en place dans les plus brefs délais et d’éviter tout manquement de connexion à internet.

Dernières nouvelles du projet de reprise internet

 

Le mercredi 2 Décembre 2020, Madame le maire Roseline Boussac, un élu M. Jordan Rigaud, ainsi que trois habitants, Georges Matichard, François Léonard et Marie Carrigari se sont réunis à la mairie pour finaliser le plan d’action au sujet de la reprise du réseau internet.

Le principe serait que la mairie, déjà propriétaire d’une grande partie du réseau internet installé par Osée la fibre en 2017, fasse l’acquisition du matériel manquant de diffusion et d’entretien afin que la société BNT puisse exploiter le réseau en payant une redevance à la mairie. D’autres opérateurs auraient la possibilité, en payant cette même redevance, de devenir fournisseurs sur ce réseau.

Nous rassemblons et éditons en ce moment les pièces qui nous permettent d’évaluer le coût de l’opération. Nous serons en mesure d’avoir des chiffres lundi 7 décembre à la suite d’une nouvelle réunion que nous organisons avec Pascal Rullier, de la société BNT et Patrick Darlot, le maire de Saint Bresson qui bénéficie d’un système proche de celui que nous étudions. L’objet de cette journée entre élus, habitants et spécialistes, sera de refaire le tour du matériel in situ et de finaliser le coût et la rentabilité du système.

Nous rassemblerons un Conseil Municipal dans la semaine pour étudier la reprise du réseau par la mairie et délibérer sur le sujet.

Nous tenons à rappeler que les possibilités alternatives sont les fournisseurs historiques tel que SFR, Bouygues et Orange à travers un réseau cuivre selon votre éligibilité. Roseline Boussac a contacté Véronique Fontaine de Orange pour faire part de l’inquiétude des habitants sur cette solution à cause de l’état actuel du réseau cuivre.

Les autres solutions sont les fournisseurs satellites tels que Nordnet ou SkyDSL.

Nous tenons également à remercier les habitants mobilisés sur le sujet qui ont fourni un travail exceptionnel.

Nous vous tiendrons informé de l’évolution du projet après la journée de travail du lundi 7 décembre et après consultation de l’ensemble des élus.

Suite de l’actualité internet: la lettre du Maire de Saint Bresson, l’expérience d’une Commune avec l’entreprise Blue Networks Technologies.

Bonsoir à tous,
Je vous remercie de votre accueil dans l’aventure que vous menez à “connecter” votre beau village au reste du monde.
Cette lettre regroupe quelques réflexions d’un Maire cévenol à l’équipe municipale d’une autre Commune de dimension et de problématique assez proche.
Ce sont des réflexions sur des expériences qui ont beaucoup de points communs, mais des contextes différents.
Nous avons un passé “internet” plus ancien que le vôtre, mais une situation de pionnier qui nous a toujours obligés à nous adapter aux circonstances.
La conception actuelle de notre réseau et sa gestion sont le fruit de cette histoire.
La conception et la nécessaire adaptation actuelle de votre réseau sont le fruit de votre histoire.
Deux expériences qui s’enrichissent mutuellement.
Sur la Commune de Saint Bresson :
Il y a 15 ans lorsque nous voulions résoudre la problématique de “connecter” Saint Bresson à internet, nous nous trouvions confrontés à l’absence de matériel performant et à un scepticisme de la part de tous. Les “fous du Wifi”.
Heureusement la possibilité d’avoir un point de collecte pas trop éloigné, en vue directe, la Commune répartie principalement dans une grande combe face au Sud, facilitait la création d’un réseau maillé entièrement hertzien. Il reste quelques points en zone d’ombre très difficile à connecter.
Nous avons opté pour une expérience et une gestion municipale car à l’époque c’était une volonté du Conseil de garder une indépendance et une maîtrise totale du projet avec un investissement minimum. De plus aucun opérateur ne s’intéressait à la Commune et cette formule permettait d’avoir les autorisations, alors nécessaires, de l’Arcep.
La gestion était, et reste totalement bénévole et représente un magnifique “terrain de jeu” pour Pascal Rullier qui nous soutient depuis le début, et sans lequel le réseau n’existerait pas ou plus.
Le réseau de Saint Bresson ne se développera sans doute pas beaucoup plus car il n’y a pas la clientèle pour cela et la présence récente d’une antenne 4G fait qu’une concurrence est maintenant ouverte, ce qui offre une grande liberté de choix à nos Concitoyens.
La structure même du réseau et sa légèreté de gestion permettent sa pérennité dans le temps, et nous avons des accords avec la société BNT (que Pascal a créée depuis) pour la fourniture de la source internet à distribuer et la maintenance de la partie logicielle. Nous gardons la gestion de la partie matérielle et la gestion économique des abonnés de la Commune sous la forme d’une cotisation demandée aux utilisateurs pour équilibrer la ligne “internet” du budget municipal.
Cette gestion directe par “cotisation” avait été préconisée au départ par le Trésorier du Vigan dont nous dépendons, qui l’avait préférée à une régie municipale administrativement trop lourde par rapport aux enjeux financiers
Cette solution aura certainement un avenir important car il apparaît irréaliste qu’un quelconque opérateur privé, même soutenu par un plan de collectivité, ait envie de s’engager à l’installation d’un réseau fibré.
Sur la Commune de Bonnevaux :
De ce que j’ai observé et compris du réseau de Bonnevaux, et de son historique, je peux tirer des réflexions intéressantes sur des similitudes et de grosses différences avec le réseau de Saint Bresson.
La première est que la géographie de Bonnevaux est bien plus difficile que celle de Saint Bresson. Même si les terroirs sont proches, la forme des vallées et des combes rendent bien plus complexes les interconnexions.
Le choix d’une mixité entre des liaisons hertziennes et des distributions fibrées a été très astucieux.
Il existe donc un bel outil, en très bon état qui ne demande qu’à s’étendre sur l’ensemble de la Commune.
Le plus gros est fait et la restructuration du réseau autour du bourg paraît simple d’autant qu’un point de collecte semble émerger à l’entrée du village.
Donc le réseau existe, il n’y a rien à reconstruire, juste à étendre (et possiblement aux Communes voisines si la géographie le permet).
Le réseau peut être ouvert à la libre concurrence.
Historiquement le réseau a été conçu, créé et géré par une société privée extérieure à la Commune, un “fermier” sorte de délégataire de service public, la Commune investissant dans le matériel laissé en gestion et facilitant au mieux le travail d’installation du réseau.
Mais le délégataire annonce sa disparition au 31 décembre car son plan économique, dont Bonnevaux n’est qu’un maillon, s’écroule suite à la concurrence des montées en débit des réseaux traditionnels.
Bonnevaux se retrouve donc à la croisée des chemins, se retrouvant avec un magnifique outil à l’arrêt et une montée en débit par des opérateurs nationaux dont les business plans ne sont pas du tout adaptés à la géographie du lieu et sans calendrier défini.
Le réflexe normal de la Commune est de rechercher un opérateur à qui confier immédiatement le réseau existant pour assurer la continuité du service.
Ayant appris l’expérience de Saint Bresson avec BNT la Commune nous contacte.
Et c’est avec un grand plaisir que nous répondons à votre invitation.
De notre visite, de nos nombreux échanges de documents, des discussions avec vous et avec Pascal, je me permets de vous donner mon sentiment comme Maire de village ayant une expérience similaire.
La Mairie de Bonnevaux est propriétaire d’un bel outil internet qu’il faut faire fructifier et étendre à tous.
Il me paraît nécessaire qu’elle garde la maîtrise de la gestion technique de l’outil, tout en ouvrant son exploitation à tout opérateur s’y intéressant.
Cela permet de laisser le libre choix aux citoyens et garantie une maîtrise et une survie à long terme du réseau.
Je sais d’expérience que c’est la philosophie de BNT, mais que c’est souvent difficile à comprendre.
Je vais faire un parallèle avec la gestion de réseau que nous connaissons tous : les réseaux d’eau potable.
De par sa structure enfouie les réseaux sont propriétés des Communes et soit elles les exploitent en régie directe, soit concluent un affermage, avec plusieurs niveaux possibles : déléguant la gestion et l’entretien, soit gardant l’entretien (comme cela, elle est certaine de ne pas récupérer une ruine de réseau en fin de concession) et ne déléguant que l’exploitation.
Dans un réseau d’eau il n’y a qu’un produit et donc un seul exploitant.
La différence avec internet c’est que plusieurs produits peuvent circuler dans le réseau en même temps et que donc il peut avoir plusieurs exploitants.
Il est donc alors nécessaire que la propriété du réseau et son entretien restent de la responsabilité de la Commune pour éviter les distorsions de concurrence et qu’une société exploitante qui gérerait l’entretien du réseau prenne naturellement le dessus sur les autres exploitants. Conséquences : La Commune ne doit pas avoir peur d’assurer la gestion technique du réseau car ce n’est pas plus compliqué qu’un réseau d’eau et elle peut toujours sous-traiter des travaux, mais elle en garde alors la Maîtrise d’œuvre et d’ouvrage.
Répartition des rôles :
La Mairie est propriétaire des réseaux, en assure l’entretien et le développement.
Pour ce faire elle s’entoure de personnes de connaissance, et j’ai pu rencontrer de vos citoyens ayant parfaitement les compétences nécessaires.
Elle peut assurer les raccordements et travaux de connexions nécessaires.
BNT peut parfaitement assurer les formations pour l’apprentissage des compétences nécessaires et l’a fait (et continue à le faire) pour Saint Bresson.
Nous n’hésitons d’ailleurs pas à leur confier certains travaux, mais en les réalisant en commun. Ce qui est une aventure humaine et technique enrichissante.
La Mairie est ainsi maître de l’évolution et de la pérennité du réseau.
La Mairie confie à une ou plusieurs entités, comme BNT, l’exploitation du réseau.
L’exploitant assure la fourniture de bande passante internet qu’elle se fait livrer à l’entrée du réseau et se charge de la totalité des démarches vis-à-vis des fournisseurs internet.
L’exploitant loue à la Mairie l’usage du matériel qui constitue l’infrastructure technique du réseau propriété de la Commune.
D’où la nécessité d’un “catalogue des services” qui est le nom barbare de la liste du matériel utilisé et du prix de leur location qui permet à la Commune d’amortir ses investissements de construction et d’entretien de son réseau.
L’exploitant fourni à ses abonnés de la bande passante internet, et leur facture en intégrant ses frais (achat de bande passante, location des infrastructures à la Mairie…) et bénéfices.
L’exploitant assure la surveillance et la maintenance logicielle du fonctionnement de son usage du réseau (souvent à distance).
L’exploitant s’occupe du contact avec sa clientèle, et reste en dialogue avec la Mairie, propriétaire du réseau pour lui demander les aménagements matériels nécessaires à son fonctionnement dont les coûts seront intégrés au catalogue de services.
De cette manière les rôles sont parfaitement définis, il n’y a pas d’ambiguïté sur les responsabilités, et la libre concurrence, dans un cadre cohérent, est possible.
Bien entendu cela n’exclut pas l’entraide entre les parties.
Le fonctionnement sain d’un réseau sous-entend une bonne entente entre propriétaire et exploitant.
Il ne s’agit en aucun cas de se débarrasser du problème de l’un sur l’autre mais de complémentarité de capacité d’agir.
Dans un réseau comme celui de Bonnevaux, dans une montagne dont l’accès n’est pas aisé, cela est d’autant plus indispensable qu’il est impensable à l’exploitant de pouvoir se déplacer sur le terrain pour changer une prise, comme quasi impossible à quiconque autre que l’opérateur exploitant d’assurer la gestion logicielle du réseau.
Je sais d’expérience qu’il est très difficile au départ de s’imaginer comment fonctionnent en synergie le propriétaire et l’exploitant.
J’espère avoir été assez clair, et avoir pu vous transmettre mon expérience de Maire qui exploite depuis maintenant 15 ans un microscopique réseau comme une cinquantaine d’autres collectivités locales en France.
Et pour cela Pascal Rullier autant en geek passionné qu’en tant que chef d’entreprise nous a été toujours d’une grande aide.
Je laisse à Pascal Rullier le soin de vous donner toutes les informations techniques nécessaires.
Ce sera certainement dans un premier temps dans un langage abscons, mais qui sera rapidement compréhensible.
Les quiproquos de départ seront certainement dus à la difficulté de bien séparer les rôles de propriétaire et d’exploitant du réseau.
Effectivement la solution proposée n’est pas un transfert global d’un service qui vous rendrait totalement à la merci de l’exploitant ce qui a été le cas dans votre première expérience.
” Signez ici, je m’occupe de tout…” tant que cela marche économiquement pour moi ; et je vous abandonne en rase campagne lorsque cela merde. »
Ce qui vous est proposé c’est une synergie qui vous laisse maître de votre réseau quels que soient les aléas du futur.
J’espère avoir été compréhensible.
Et je reste à votre disposition pour tout autre élément complémentaire.
C’est avec grand plaisir que je reviendrais chez vous pour continuer cette aventure.
En espérant participer bénévolement à la remise au niveau de votre réseau, et à des plans bien délirants comme tirer des fibres dans les arbres pour connecter de nouveaux hameaux.
Il nous est parfaitement possible de revenir rapidement une journée sur le terrain pour travailler avec vous pour la mise en place du projet, rédiger le cahier des services, etc…. Voir avec pascal Rullier pour le calendrier, je pourrais quasi toujours me libérer pour vous accompagner.
Travailler de vive voix est souvent la meilleure solution.
Recevez Chers Collègues tous mes meilleurs souvenirs républicains.
Patrick Darlot, Maire de Saint Bresson (Gard).

Internet à Bonnevaux

Voici des informations concernant le dossier Internet Communal :

La Commune de BONNEVAUX dépendait au départ d’un réseau du Pays des Cévennes depuis 2009. Le Pays Cévennes après avoir confié le réseau internet à plusieurs sociétés successives la dernière en date : la Société R’Net gérée par Erwan Cogoluenhes en 2016. En 2017, ce dernier nous propose une augmentation de qualité de réseau par une installation de boucle hybride fibre optique/hertzien. Installation fin 2017, début 2018. La mairie signe avec R’Net un contrat de fermage pour cinq ans.

Nous trouvons, par le département et la région, des subventions au travers des Contrats de Ruralité. Dans l’ensemble, les clients (dont la mairie) sont satisfaits de cette installation. Sans cette solution, personne n’aurait internet sauf en passant par la parabole.
Le projet n’était de fibrer que les cœurs village et hameaux. Même les habitations peu éloignées n’étaient pas comprises dans le projet de fibre. Ultérieurement R’Net ajouta cependant des antennes pour certaines habitations (jamais de fibre). La fibre est mise en discrétion au village et à Nojaret, en aérien aux Alègres.

Ces derniers mois, le service après vente n’était pas très efficace sauf après le gros orage de juin 2020. Arrive ce mois de septembre où la rumeur, issue de rares mails de R’Net reçus par quelques abonnés d’une interruption du réseau fin décembre, pose la question de sa reprise (sachant que le fermage n’est pas arrivé à son terme).

Afin de palier au problème et tout en avançant sans aucune certitude, la mairie se met en quête d’un repreneur : nous contactons plusieurs sociétés dont une qui a installé un système similaire sur la Commune de Saint Bresson dans le Gard. Après quelques échanges, un rendez-vous est pris par la mairie avec l’installateur de Saint Bresson. Vendredi 20 novembre, je rejoins l’équipe à Alès pour qu’elle prenne contact avec le responsable du Pays Cévennes (car l’antenne d’émission part d’Alès). Une venue sur BONNEVAUX leur a ensuite permis de voir et d’étudier une reprise du réseau. Tout en suivant les questions techniques et d’implantations, la mairie s’occupe bien sûr de la partie administrative et juridique et in fine les élus prendront la décision dans la mesure d’une entente financière et d’une gestion satisfaisante du réseau. Nous espérons bien sûr le plus tôt possible afin de ne pas avoir d’interruption.

Dans un courrier reçu lundi 23 novembre 2020, confirmant finalement l’arrêt de la gestion de notre réseau par la société R’Net, Erwan Cogoluenhes propose comme solution une connexion internet par satellite et joint à cet effet un bon de Commande de la société NordNet avec parabole gratuite. Concernant NordNet plusieurs personnes par le passé avaient opté pour cette solution car il n’y avait pas d’autres solutions. Les dernières propositions Nordnet Supernova sont performantes et ne donnent pas lieu, à titre d’exemple, à des problèmes lors de visioconférences.

Si nous arrivions à un accord avec la société avec laquelle nous sommes en contact pour une reprise du réseau, il est évident que plus il y aura de clients restant sur l’ex réseau R’Net, plus celui-ci sera rentabilisé. Cependant la mairie n’a pas vocation à imposer quoi que ce soit en matière de connexion internet et de téléphonie. A chacun de choisir ce qui lui convient le mieux.

Quant au réseau des habitants d’Aujac, l’étude n’est pas assez avancée pour se prononcer. Bonnevaux a installé comme je le disais en début de lettre, un réseau structuré. Aujac ne dépend pas de ce réseau mais plutôt de l’antenne dans le clocher de Sénéchas. Et tout ceci propriété du Pays des Cévennes et loué à R’Net… La mairie de Bonnevaux se rapproche de celle d’Aujac afin d’étudier une possibilité de mutualisation mais je réserve la réponse.

Sachez que la mairie fait son possible pour que son effort de plusieurs années perdure en finalisant la reprise du réseau avec une nouvelle société.

Sincères salutations à vous tous

Roseline BOUSSAC
Maire de BONNEVAUX

Le 25 novembre 2020

« Abeilles, agriculture et alimentation »

Ce mercredi 14 octobre, à Biosphera, Cendras, animation « Abeilles, agriculture et alimentation » dans le cadre des APIDAYS et de la Semaine du goût. L’animation est gratuite mais les places limitées (il en reste encore quelques unes !)

17h30 : animations grand public autour de l’abeille : stands, présentation du rucher collectif, exposition…

18h30 : « Le miel à l’honneur » : présentation et dégustation du buffet préparé par les élèves du lycée hôtelier de Saint-Jean du Gard

20h : conférence gesticulée « L’avenir est dans le pré ! » par Madeline Carlin

Biologiste et agronome, Madeline Carlin invite à s’interroger et mieux comprendre les dérives de la politique agricole européenne, les enjeux de l’agriculture productiviste, et l’impact de ces choix sur la vie des agriculteurs et sur notre alimentation…

Cette action est proposée dans le cadre du programme d’automne “les 4 saisons du développement local” organisé par Biosphera et le Syndicat des hautes vallées cévenoles.

Programme complet téléchargeable en cliquant ici.

Contact Biosphéra : 04 66 07 39 25 – gestionbiosphera@smhvc.fr

Consultation citoyenne du Syndicat des hautes vallées cévenoles

Madame, Monsieur,

Vous habitez et/ou avez des projets sur le territoire des Hautes vallées cévenoles ?

Nous vous invitons vivement à répondre au questionnaire ci-joint (cela ne vous demandera que 5 à 10 minutes!).

Vous contribuerez ainsi à définir ou compléter les orientations de la politique de développement durable de ce territoire, appelée Agenda 2030 des Hautes Vallées Cévenoles.

Cette démarche fera suite à l’Agenda 21 qui a notamment permis:

– une reconnaissance TEPCV et l’octroi d’importantes subventions qui ont permis aux communes de mener des travaux de rénovation énergétique et d’améliorer l’éclairage public

– le développement d’actions de sensibilisation, notamment à destination des scolaires

– de concrétiser de nombreux projets agricoles (ateliers collectifs), et de préservation de la biodiversité…

Vos avis nous seront précieux pour poursuivre et amplifier ces démarches à travers un nouveau programme d’actions “Agenda 2030”.

Cliquez ici pour participer

Merci d’avance pour votre contribution !

Abandon par Alès Agglo du projet de chloration de l’eau

Abandon par Alès Agglo du projet de chloration de l’eau

Récemment, les services d’Ales Agglo ont projeté de mettre en place sur notre commune un traitement de l’eau au chlore. Le maire, en accord avec son conseil, a signifié aux dits services son refus d’un tel traitement, le système UV actuel convenant à la grande majorité de la population d’une part, et certaines dispositions législatives cautionnant ce choix d’autre part. En réponse à ce courrier , Le Président d’Alès Agglo/REAAL a accepté que le système de traitement UV soit maintenu, sous réserve qu’aucun dépassement de normes bactériologiques ne soit observé dans les analyses.
Le conseil municipal tient à remercier l’ensemble de la population et des signataires de la pétition pour leur mobilisation et leur soutien.