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Actualités
Article Midi Libre : les multinationales veulent faire déréglementer les OGM
A Bonnevaux, l’association a proposé un »cours magistral » pour exposer les dangers de cette déréglementation
Après un rappel de toutes les implications de Cèze & Ganière dans la défense des populations et de l’environnement de notre région, l’association a proposé à ses membres un « cours magistral ». Frédéric Jacquemart a détricoté les subtilités des actions entreprises par les multinationales regroupées au sein d’Ilsi pour défendre les OGM en les faisant sortir de la réglementation. Il a mis à jour les ramifications qui se développent depuis ces multinationales pour aboutir au sein même des laboratoires du Conseil de l’Europe et des Comités d’experts en biotechnologie.
Remontant dans le temps il a indiqué que l’utilisation de la bombe atomique, il y a 71 ans, avait suscité un déferlement de publicités pour des produits miraculeux contenant du radium : une publicité dans un journal de 1950 déclarait par exemple que « l’énergie atomique peut faire grandir les plantes », on sourit jaune en en voyant une autre qui présente des pommades radioactives capables d’améliorer tous les maux. L’étonnement est aussi au rendez-vous lorsque sont présentés des suppositoires et préservatifs radioactifs redonnant puissance sexuelle. Et actuellement, en 2016, on s’inquiète devant l’émergence de nouvelles techniques, le forçage génétique qui modifie les gênes et le transhumanisme financé par Google.
Les membres de Cèze & Ganière n’étaient pas très nombreux à cette conférence mais la plupart d’entre eux militent au sein de plus grandes associations ou de collectifs que ce soit Green Peace ou la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité créée en 1986 après la catastrophe de Tchernobyl), ou Non violence, Stop au gaz de schiste, Frapna, ou encore Sos forêt-Cévennes. Chacun sera donc doublement vigilant devant les tentatives de certains d’une destruction programmée du monde vivant.
France Mainguet pour Midi Libre
Article Midi Libre : Les Frères Jacquard en concert le 4 juin au col du Péras
Les Frères Jacquard donneront un concert décalé.
Les Frères Jacquard (Jean-Michel, Jean-Corentin et Jean-Stéphane Jacquard) trio de musiciens burlesques, spécialistes de la reprise décalée des tubes des années 80 à nos jours proposent un spectacle de chansons.
La méthode Jacquard s’appuie sur un choix méticuleux des titres interprétés, un sens du détournement ultra-développé et une instrumentation légère leur permettant de s’adapter à tous les lieux, les styles et les publics dans une parodie joyeusement assumée.
Ils contournent, retournent, détournent, perturbent les tubes de la pop et les classiques de la chanson française. Ils jouent de la guitare, de la basse et du charango (guitare d’Amérique du Sud).
Le spectacle est proposé par la communauté de communes des Hautes-Cévennes. Tarif : 5 €, tarif réduit:3 €. En cas d’intempérie : repli dans la salle polyvalente.
Après le concert, la toute nouvelle association de Bonnevaux La Fine équipe proposera une petite restauration, une buvette et invitera à danser sur le mix de DJ Boris « all style, all smile « .
France Mainguet pour Midi Libre
Article Midi Libre : Céze et Ganière veille contre la déréglementation des OGM
L’association Cèze et Ganière tiendra son assemblée générale le samedi 28 mai à 14 heures dans la salle polyvalente.
À l’ordre du jour une présentation de l’association par Maria Sanz, présidente, une conférence-débat par Frédéric Jacquemart (« Des OGM cachés à la vulnérabilité d’une société confortable »). À la lumière de l’histoire des OGM, qui en est à un tournant crucial puisque la Commission européenne s’apprête à sortir les nouveaux OGM de la réglementation, est analysée la vulnérabilité induite par la croissance technologique moderne. Via cet exemple, une réflexion est proposée sur les actions citoyennes.
À 16 heures : assemblée générale suivie d’un pot de l’amitié, tiré du sac. C’est en 1987 que Cèze et Ganière a été créée lorsque deux géologues à la retraite avaient conçu le projet de rechercher de l’or par le biais d’un permis dit d’Abeau. Ce permis couvrait une région aux confins de l’Ardèche et du Gard et couvrait entre autres les communes de Banne, Malbosc, Bordezac, Ganières, Sénéchas, Bonnevaux, etc.
À l’époque, Midi Libre en a abondamment parlé. Les statuts de l’association Cèze et Ganière étaient clairs et sont toujours d’actualité : « Veiller à ce qu’aucun projet de développement concernant notre région ne soit imposé à la population sans concertation préalable. S’attacher à la protection du patrimoine, à la sauvegarde de l’environnement et veiller à l’intérêt des populations concernées. »
Pendant des années, l’association (épaulée par tous les maires des communes concernées) a été sur tous les fronts et son action a participé au fait que les deux géologues ont été contraints d’abandonner leur projet de mine d’or. Depuis sa création, elle veille sur le pin de Salzmann, un pin tordu, relique de la forêt du tertiaire, poussant dans des endroits arides et pauvres du côté de Malbosc et Bordezac. Cèze et Ganière n’a jamais été en sommeil et lorsque le gaz de schiste a voulu s’introduire dans la région, elle est remontée au combat, elle suit également de près le développement des OGM, informe les populations locales sur la protection de la biodiversité, le risque nucléaire, etc.
France Mainguet pour Midi Libre
Article Midi Libre : Leçon de yoga à Bonnevaux
Tous les mercredis matin, Fabrice Guichon donne une leçon de yoga dans la salle polyvalente de Bonnevaux.
C’est un homme enthousiaste qui parle de son métier : Fabrice Guichon est professeur de Yoga. On a tout dit sur le yoga : philosophie ? Gymnastique douce ? Voie spirituelle ? Pour Fabrice c’est avant tout une façon d’écouter son corps par des exercices de respiration afin de renforcer l’équilibre entre le corps, le mental et l’esprit. Au cours de sa leçon, qu’il donne à Bonnevaux dans la salle polyvalente tous les mercredis de 9h30 à 11h30, il fait travailler ses élèves sur le souffle et la concentration.
Son slogan : arriver à se libérer de tout ce qui encombre sa vie en éveillant les centres d’énergie et être à l’écoute de son corps . Il pense que le rôle du professeur est de permettre à chaque élève de trouver son propre chemin dans le yoga.
Dans le silence de la salle les élèves suivent les consignes de leur professeur, respirent, se concentrent et prennent en douceur quelques postures. Après la séance, à la question, « Qu’est-ce que ces deux heures vous ont apportées ? », les réponses disent toutes la même chose : « Je ressens un profond bien-être, un calme intérieur, je me sens bien à l’intérieur et j’éprouve de la joie à ressentir ce bien-être, je sens que cela remet de l’unité dans une vie qui parfois se morcelle, je suis plus consciente de ce qui se passe autour de moi, je sors d’ici en étant détendue et mes lombaires sont plus souples ! »
France Mainguet pour Midi Libre
Article Midi Libre : L’arrivée de l’eau potable est imminente dans le bas du village de Bonnevaux
Depuis un an la SCAIC installe une prolongation du réseau d’eau
Cela va faire un an que la SCAIC a pris en charge l’accès à l’eau potable et installe une prolongation du réseau d’eau dans le bas du village. Ugo de Gagnières, Cyril de Bessèges et leurs collègues auront connu les quatre saisons de Bonnevaux ! Depuis le hameau de Nojaret les tranchées ont été creusées dans des conditions parfois périlleuses notamment sous la Rouvière où du fait d’une pente d’une raideur impressionnante, la pelle mécanique a dû être solidement arrimée aux arbres pour ne pas risquer de basculer.
Toutes les canalisations étant installées vient le temps des vérifications de pression à chaque vanne. Ensuite on procédera à l’installation des compteurs ; à ce sujet la commune vient de rappeler que les habitants concernés par l’accès à l’eau potable se sont engagés par écrit à prendre un compteur. Ainsi donc, le temps est proche où chaque maison du bas du village aura accès à l’eau potable.
France Mainguet pour Midi Libre
Article Midi Libre : fêter le premier mai au col du Péras
Une nouvelle association a vu le jour dans le village.
Lafineequipe, c’est le nom choisi par un quatuor de jeunes adultes pour nommer la nouvelle association qu’ils lancent dans le village. Leur but : organiser des animations diverses : musique, théâtre, jeux, fêtes. L’affiche qui présente leur première dans le village est insolite car même si elle propose les activités habituelles : musique, pétanque, frites……elle éveille fort la curiosité en annonçant des surprises et une trocante. Cela se passe au col du Péras le 1er mai dès 10h du matin. Une découverte à faire pour fêter la journée du travail !
France Mainguet pour Midi Libre
Article Midi Libre : à la recherche des salades sauvages
Première sortie printanière du Parc national des Cévennes à Bonnevaux
Le Parc national des Cévennes a choisi Bonnevaux pour sa première sortie printanière. Le mercredi 6 avril les techniciens du Parc Emeric Sulmont, Brigitte Mathieu et Stéphane Baty ont proposé une initiation à la reconnaissance des principales plantes sauvages comestibles des terrasses cévenoles en descendant du col du Péras vers le village.
Emeric Sulmont a précisé que l’idée n’était pas de piller les terrasses de Bonnevaux de toutes les plantes comestibles mais juste d’apprendre à les reconnaître pour les ramasser ensuite avec modération et à cuisiner au choix la rapounchoun, la pimprenelle ou encore la porcelle.
Brigitte Mathieu a rappelé que le Parc des Cévennes organisait lui-même 30% des animations proposées, 70% étant organisées par l’ONF, des associations ou même des particuliers. Ces animations (gratuites) drainent chaque année dix mille participants dans les différentes communes du Parc.
France Mainguet pour Midi Libre
Article Midi Libre : l’agnelage engendre une importante activité à la bergerie du Péras
La bergerie, implantée au col du Péras, à 770 mètres d’altitude, s’inscrit harmonieusement dans le paysage.
Récemment, dans ces mêmes colonnes, a été présenté le jeune couple qui a repris la bergerie d’Évelyne et Georges Zinsstag. Or, actuellement les brebis y sont en plein agnelage.
La bergerie, implantée au col du Péras, à 770 mètres d’altitude, s’inscrit harmonieusement dans le paysage. Celle-ci, fermée sur trois côtés, voit son quatrième s’ouvrir largement sur la montagne, le soleil et la lumière. La bergerie est divisée en plusieurs espaces, les brebis qui vont agneler dans la journée sont d’un côté, de l’autre, se trouvent les mères et les nouveau-nés. Et, enfin, de petits enclos sont réservés aux animaux venant de naître et quelque peu fragiles ; là, ils se sont parqués seuls avec leur mère. Une grosse ambiance anime cet espace dès que les bergers arrivent : les mères bêlent ; les petits enchaînent les cabrioles et, dès qu’ils sont fatigués de leurs sauts de clowns, se précipitent sur les mamelles de leur mère et tètent goulûment.
Cette période est intense pour nos deux bergers, Magalie Duc et Franck Guignot. De jour comme de nuit, ils doivent veiller au bon déroulement des naissances qui se succèdent : 50 agneaux sont déjà nés et ils en attendent encore une bonne soixantaine dans les prochains jours. Le couple poursuit son projet avec bonheur et sérénité : en octobre, ces deux-là feront grossir l’actuel cheptel, en achetant des brebis de race Lacaune, dont le lait leur permettra de fabriquer yaourts et fromages. Mais ça, c’est une autre histoire, dont nous reparlerons, bien sûr.
France Mainguet pour Midi Libre
Article Midi Libre : le pélardon local d’Éric Dedieu mérite d’être connu et dégusté
Le printemps est bien là : le pélardon est arrivé à Bonnevaux !
Il est 9 heures, la traite des chèvres se termine dans la bergerie et Éric Dedieu, suivi de son troupeau va descendre la calade des Allègres jusqu’au ruisseau d’Abeau. Les chèvres vont se promener pendant 5 à 6 heures dans la montagne et fin d’après-midi, elles rentreront seules à la bergerie, sauf si la meneuse du troupeau a envie de glander encore un peu !
C’est de ça dont rêvait Blanquette, la petite chèvre de Monsieur Seguin : parcourir librement les faïsses, grignoter un peu de bruyère, un peu de serpolet, chercher les glands de chêne vert, les châtaignes, lézarder au soleil.
Éric s’occupe de la traite et de la commercialisation, Sylvie étant à la fabrication des pélardons.
Ce n’est pas n’importe quel fromage de chèvre qui peut s’octroyer le beau titre de “Pélardon des Cévennes”, en effet pour bénéficier de cette AOP, il faut respecter un cahier des charges qui précise les jours de pâturage obligatoires, qui prévoit la variété des parcours, les conditions strictes de fabrication et d’affinage et plusieurs autres obligations.
Les deux éleveurs de Bonnevaux ont un savoir-faire qui produit des pélardons de haut niveau, onctueux, merveilleusement savoureux et à déguster sans modération !
France Mainguet pour Midi Libre