Article Midi Libre : l’agnelage engendre une importante activité à la bergerie du Péras

Bonnevaux: l'agnelage engendre une importante activité à la bergerie du Péras

La bergerie, implantée au col du Péras, à 770 mètres d’altitude, s’inscrit harmonieusement dans le paysage.

 

Récemment, dans ces mêmes colonnes, a été présenté le jeune couple qui a repris la bergerie d’Évelyne et Georges Zinsstag. Or, actuellement les brebis y sont en plein agnelage.

La bergerie, implantée au col du Péras, à 770 mètres d’altitude, s’inscrit harmonieusement dans le paysage. Celle-ci, fermée sur trois côtés, voit son quatrième s’ouvrir largement sur la montagne, le soleil et la lumière. La bergerie est divisée en plusieurs espaces, les brebis qui vont agneler dans la journée sont d’un côté, de l’autre, se trouvent les mères et les nouveau-nés. Et, enfin, de petits enclos sont réservés aux animaux venant de naître et quelque peu fragiles ; là, ils se sont parqués seuls avec leur mère. Une grosse ambiance anime cet espace dès que les bergers arrivent : les mères bêlent ; les petits enchaînent les cabrioles et, dès qu’ils sont fatigués de leurs sauts de clowns, se précipitent sur les mamelles de leur mère et tètent goulûment.

Cette période est intense pour nos deux bergers, Magalie Duc et Franck Guignot. De jour comme de nuit, ils doivent veiller au bon déroulement des naissances qui se succèdent : 50 agneaux sont déjà nés et ils en attendent encore une bonne soixantaine dans les prochains jours. Le couple poursuit son projet avec bonheur et sérénité : en octobre, ces deux-là feront grossir l’actuel cheptel, en achetant des brebis de race Lacaune, dont le lait leur permettra de fabriquer yaourts et fromages. Mais ça, c’est une autre histoire, dont nous reparlerons, bien sûr.

France Mainguet pour Midi Libre

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